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Articles

Affichage des articles du mai, 2022

Saint-Just chanté par les Babouvistes

     La chanson fut sous la Révolution française un puissant moyen de fédérer ses partisans et de propager les idées démocratiques. Des chanteurs de rue s’installaient en des endroits très fréquentés pour y entonner des nouveaux airs dont ils vendaient les textes imprimés. Les cafés, mais encore les clubs ou les théâtres, étaient aussi des lieux où le peuple aimait à entonner les chansons populaires du moment. Souvent, ces chants n’étaient pas entièrement inédits mais consistaient en des paroles révolutionnaires chantées sur l’air bien connu d’une chanson existante appelé « timbre » [1] .       Les Babouvistes usèrent à leur tour avec efficacité de cet outil de propagande dans leur combat contre le Directoire. Leurs chansons étaient interprétées au Café des Bains Chinois , boulevard des Italiens. Y était particulièrement appréciée une chanteuse nommée Sophie Lapierre qui fut comprise par la suite dans le procès des Babouvistes devant la Haute-Cour de Vendôme. Charles Germain, l’ami

L’Éloquence de Saint-Just à la Convention nationale : quelques recensions

J’ai ajouté sur mon site Internet trois recensions de L' Eloquence de Saint-Just à la Convention nationale : un sublime moderne , le livre que j’ai publié aux éditions Honoré Champion. Le premier est un article de Marc Lebiez dans le journal littéraire En attendant Nadeau , le deuxième un compte rendu de Stéphane Guégan paru dans la Revue des Deux Mondes de juillet-août 2021, et le dernier celui de Jacques Guilhaumou pour les Annales historiques de la Révolution française (n° 407, janvier-mars 2022). L’article de Marc Lebiez intitulé « La force de l’éloquence » peut être lu en ligne sur le site d’ En attendant Nadeau et les deux autres comptes rendus sont disponibles au format pdf sur cette page de mon site .