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Affichage des articles du septembre, 2021

La célébrité de Saint-Just en janvier 1793

Dès janvier 1793, Saint-Just était suffisamment célèbre pour que lui soient adressées des lettres écrites par des correspondants ne le connaissant que par ses discours à la Convention. C’est en effet ce qu’il ressort d’un entrefilet du Supplément au Journal de Paris national (supplément numéroté 6 au Journal de Paris du 25 janvier 1793). Il s’agit d’une lettre destinée « aux Auteurs du Journal » rédigée en ces termes : «  Le 20 janvier 1793, l’an 2 e de la République, C’est par erreur, sans doute involontairement, que le Citoyen Baudouin, Imprimeur du Journal des débats de la Convention, a ajouté le nom de Merard au nom d’un Député du Département de l’Aisne à la Convention Nationale, qui signe seulement Saint-Just . Cette erreur, copiée par plusieurs Journalistes, est cause qu’on m’adresse des lettres comme si j’étois Député. MERARD-ST-JUST.  » L’auteur de cette lettre est Simon-Pierre Mérard de Saint-Just (1749-1812), que j’ai eu l’occasion d’évoquer dans un article ré

Sur la prononciation du nom Saint-Just

Il n’est pas facile, pour qui n’a pas de voiture, de se rendre à Blérancourt dans la Maison de Saint-Just. Arrivé à Noyon depuis la Gare du Nord, le voyageur doit avoir commandé un taxi (il s’en trouve rarement à la gare de cette ville) qui, après un trajet dans la campagne d’une vingtaine de minutes, le conduira jusqu’à ce village de l’Aisne où Saint-Just a longtemps vécu. Pour son retour sur Paris, il est d’ailleurs préférable qu’il ait convenu d’une heure de retour avec le conducteur du taxi qui l’a pris en charge, car il n’en trouvera pas à Blérancourt ou dans ses environs. De Noyon à Blérancourt, le trajet est agréable et la conversation du conducteur de taxi (celui que j’ai l’habitude de prendre, du moins) toujours intéressante. Alors que je me rendais la semaine dernière dans la Maison de Saint-Just pour y faire quelques aménagements et avoir le plaisir de nous y trouver à date anniversaire du Conventionnel, je m’aperçus que notre chauffeur ne prononçait pas les dernières lett