Le portrait que la pastelliste Angélique Louise Verrier-Maillard fit de Saint-Just alors qu’il logeait à l’Hôtel des États-Unis est le seul dont on soit sûr qu’il le représente. L’histoire de ce portrait a été retracée par Catherine Gosseliovn et Louise Tuil dans un article qui ne laisse aucun doute sur son authenticité . J’ai pour ma part consacré à cet important portrait un texte dans lequel je montre, à partir d’un détail du pastel, que le petit « Croquis de tête d’homme » dessiné par Saint-Just durant ses années de collège fut pensé par lui comme un autoportrait. Dans cet article, je vais m’intéresser à un autre détail du portrait de Saint-Just par Verrier-Maillard qui n’a pas été remarqué jusqu’ici et qui permettra de préciser l’impression que l’orateur produisait à la tribune [1] . J’essaierai également, à la fin de cet article, d’ouvrir des perspectives pour une étude rigoureuse des portraits anciens du jeune révolutionnaire. C’est en 2021 lors de la réouverture de C...