Les monuments publics en l’honneur des rois de France que Saint-Just vit dans les rues ou sur les places de Paris furent tous détruits au cours des journées qui suivirent la prise des Tuileries, à l’exception de quelques vestiges conservés aujourd’hui au Louvre ( les nations enchaînées de la statue de Louis XIV place Vendôme, les captifs de la statue de Henri IV sur le pont Neuf) et au musée Carnavalet ( plusieurs fragments de cette dernière statue). Mais qui passe par Noyon peut y admirer l’un des rares monuments que connut Saint-Just à être toujours debout à l’emplacement où il se trouvait au XVIII e siècle. Nous savons en effet de façon certaine que Saint-Just se rendait souvent à Noyon, la ville la plus proche de Blérancourt, d’où le jeune homme postait habituellement son courrier [1] et où était installé le libraire Jean-Frédéric Devin qu’il fréquentait au début de la Révolution . C’est ce monument noyonnais co...